En ces temps difficiles, l’Amicale a malheureusement dû fermer ses portes.

Ceci dit, nous pouvons tous nous retrouver grâce à deux autres portes « virtuelles » toujours ouvertes, elles sont à votre disposition: le Blog de notre site Internet et notre page Facebook.

La page Facebook vous est directement ouverte. Pour le site, merci de nous adresser vos suggestions à notre adresse mail: amicalelaiquehagetmau@gmail.com

Toutes sont bienvenues: photos, recettes, vidéos, poésies, chansons, petits messages ou autres.

Attention, vous devez nous donner votre accord pour la diffusion sur le site et le respect des droits d’auteurs ne nous autorise pas à partager n’importe quoi. Merci à vous.

Photos

Loisirs créatifs

Message de Monique:

Qu’avez vous fait de votre couronne de Noël ?
Il est temps de la dépoussiérer, et de la transformer en jolie déco de printemps… 
Éphémère certes.. Mais entre les graminées, les fleurs sauvages, les feuillages et les fleurs du jardin à insérer simplement dans le support tressé …. Et voilà un nouveau bouquet chaque jour différent. 

Gascon

Hari é escaousilhoun (farine et levure)

En aqueste miace de malaoudie dou COVID 19, qu’ém touts a case.

Escouta trop soubén las noubèles que hè pou.

Labets enter d’aoutes idès enta boeyta l’esper qu’y a préne lou téms de ha cousine. E bertat de qu’am lou téms. Qu’am émbeye d’es ha plasé  ta oubliga las miaces de la maloudie. Coum ha garfous ? ne manque pas de counselhs dens lous libres ou de sabé ha dens lous caps. Mey que mey ço que caou enta ha un garfou ? Ouéous, sucre, adops, bure, hari é escaousilhoun, leyt…

Lou Président, coan es hésou part de la malice dequet virus, qu’apéra lou moumen, un téms de guerre.

Tout d’un cop yens qu’an abut pou de manca. Qu’an coumprés tabegn de que ne pouyrén pas parti tout yourn enta croumpa lou dequé é sustout pan frés. Labets a toute sourtide enta ha croumpes de vïoures que hè probisiouns de hari é d’escarbilhoun, a haoute plegne, aco enta’s ha lou pan é garfous tabegn. Aquestes yens que soun coum l’aroumigue, tout enta eths, lous aouts ço que damoure, s’en damoure.

Que n’y a tch’an énténut é retienut de que lou de que minya ne manquéré pas é qu’an boueytat la résoun de croumpa ço que caou enta u sémane mé pas de mey. Aquestes qu’an pénsat coum la chigalhe. Decha téms aou téms, que n’y aoura enta touts. Mé que s’y soun troumpats pramoun lous taoulès de hari é d’escaoutilhoun qu’èren boeyts déns touts lous magazins.

Labets, coum has plasé aou cèou de la bouque, a la ganure, a l’estoumac, aou nouste co chéns hari ni escaoutilhoun ?

Dap ouéous, leyt, sucre é adopts qu’ep hérat plasé d’ouéous aou leyt, aysits a ha. Qu’em pénsi que toute familhe que sap haous. Se d’aougans ne saben pas que m’at diran é qu’ous héréy passat lou coum ha.

S’aymet lou chocolat, que pouyrat cousina mousse aou chocolat. Qu’y a mantues fayçouns de la ha. Qu’ep balhi la mi. Que pouyrat saya. Qu’em aou printéms. Las poules qu’an lou « Q » yenerous, las baques que balhen la leyt entaou bure é l’épiciè que bén sucre glas é chocolat.

Traduction:

MOUSSE AOU CHOCOLAT

enta 6 persounes

  • 200 g de chocolat négue, ou aou leyt, ou ue mesclagne dous 2 (aou gous de cadun)
  • 4 culhères a soupe de café (hort, mens fort, dou tche foun, aou gous de cadun)
  • 100 g de bure
  • 4 culhères a soupe de sucre glas
  • 4 ouéous touts frés

Coupa lou chocalat a petits tros. Météou déns ue cache dap lou cafè (ou aygue é cafè tche foun). Caouha a houec tout dous.

En aquet tems, sépara yaounes é blancs dous ouéous. Batte lous blancs dap ue proubote de saou..

Coan lou chocolat que moutch, hica lou bure à tros e lou sucre glas.

Tourneya en decha mescla ou tout chens bourri sustout.

Hica lous 4 yaounes d’ouéous un en pr’un en tourneyan aoutalèou dap bigou. Decha mescla encoère.

Coan tout é plan caout, chéns abé bourrit, sourti la cache dou houec et bessaï lous blancs en néou. Fouetta tout amasse enta plan mescla.

Bessa dens un plat de serbice, decha enrédi et randya aou frés enta counserba.

Que mieye de prepara aquére mousse a l’abance enta que pousqui has belours.

Boun lecatye de dits é estéles aou cèou de bouque !

Traduction:

Poésie

Quelques poèmes dits par Christian Marsan des éditions de la Crypte:

Poésie 7
Poésie 8
Poésie 9
Poésie 10

Danse

Message de l’Atelier Danse:

A l’atelier de danse, on se confine en musique…. Nous échangeons régulièrement par mail des musiques de nos danses préférées pour danser ou simplement écouter, pour garder le contact entre nous et avec notre activité.Nous venons partager avec vous ces deux morceaux sur lesquels nous aimons bien danser !

Danse-en-ligne-Mamma-Maria.mp3

Rock-ou-madison-Just-a-gigolo.mp3

Photos

Poésie

Christian Marsan des éditions de la Crypte nous a enregistré quelques courts poèmes que voici:

poème_1

poème_2

poème_3

poème_4

poème_5

poème_6

Expression corporelle

Cécile vous suggère cette vidéo en replay d’un projet autour de la danse mené par le chorégraphe Angelin Preljocaj avec des femmes en prison:

Espagnol

Voici une deuxième proposition de Nadège.

Hoy, les mando actividades sobre la canción « Me gustas tu » de Manu Chao. Espero que le va a gustar!! 😁 (Suggestion de Christian: Hay que contestar si os gusta…)

Me gusta

Comparto también una canción que me mando Francisca y que nos viene de Cuba: https://www.youtube.com/watch?v=TExkP8vNB4k

Gascon: Message (avec devoirs à faire)

Gabrielle nous fait suivre un petit message:

Coum lous escouliès (comme les écoliers)
Adichatz a toute é touts (bonjour à toutes et tous)
Coum ey l’esper de qu’èt touts en plegne santat (comme j’espère que vous êtes tous en bonne santé) sustout de que n’at pas gahat aquet méchan virus de oey (surtout que vous n’avez pas le méchant virus d’aujourd’hui) qu’ep embi un débé que dïouré coumbiéne a touts (je vous envoie un devoir qui devrait convenir à tous).
Acïu lou susject (le sujet).
Belhèou d’aougans que s’y recounéchéran, you la permère. (peut-être que certains s’y reconnaîtront, moi la première.
Lous gascouns qu’at arébiréran en gascoun, lous anglés en anglés, lous espagnols en espagnol, lous cantaïres qu’at cantéran é lhèou que trouberan un « canon », lous dansurs que danseran.
Bam amusam-se coum poden enta ha passa lou moumén sérious.
(Les gascons traduiront en gascon, les anglais et les espagnols chacun dans sa langue, les chanteurs le chanteront et créeront peut-être un « canon », les danseurs danseront.
Allez, amusons-nous comme nous pouvons pour faire passer ce moment sérieux.)
Amicalement

Je N’suis Pas Bien Portant
Gaston Ouvrard

Depuis que je suis sur la terre
C’n’est pas rigolo. Entre nous,
Je suis d’une santé précaire,
Et je m’fais un mauvais sang fou,
J’ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés.
J’ai la rate
Qui s’dilate
J’ai le foie
Qu’est pas droit
J’ai le ventre
Qui se rentre
J’ai l’pylore
Qui s’colore
J’ai l’gésier
Anémié
L’estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J’ai les hanches
Qui s’démanchent
L’épigastre
Qui s’encastre
L’abdomen
Qui s’démène
J’ai l’thorax
Qui s’désaxe
La poitrine
Qui s’débine
Les épaules
Qui se frôlent
J’ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J’ai l’sternum
Qui s’dégomme
Et l’sacrum
C’est tout comme
J’ai l’nombril
Tout en vrille
Et l’coccyx
Qui s’dévisse
Ah! bon Dieu! qu’c’est embêtant
D’être toujours patraque,
Ah! bon Dieu! Qu’c’est embêtant
Je n’suis pas bien portant.

(Première partie de la chanson

Paroliers : Geo Koger / Vincent Scotto)

Vidéo musicale

Une suggestion de Paul:

Un moment d’émerveillement musical à l’attention de tous les amicalistes et plus particulièrement de notre co-président musicien et de nos deux chefs de chœur Isabelle et Jean-Michel.

Cuisine

Christiane ouvre le ban:

Cet aprem, pour le petit dèj confection d’un pain de mie.

Malheureusement, l’image nous fait saliver mais il nous manque la recette. On va mener l’enquête.

Résultat de l’enquête, merci Kiki:

Et en prime, elle nous a joint une recette de « Pastis » qui a beaucoup de succès:

Idées pratiques

Bernadette nous suggère une occupation utile qui pourrait bien devenir, dans les mois à venir, la nouvelle mode pour tous dans la rue…

https://latelierdesgourdes.fr/tuto-masque-afnor/

Vidéos

Avant le confinement, Michel Marsan a travaillé avec des élèves du collège et leur professeur d’histoire. Ils ont été à l’EHPAD demander à quelques résidents comment ils avaient vécu la deuxième guerre mondiale. Un joli travail intergénérationnel dont voici un petit reportage qu’ils ont tourné sur place.

Gascon

Comme disait Gabrielle: « Un peu d’humour en ces temps moroses ». Elle nous adresse un petit texte en Gascon. On vous fait suivre quand même la traduction au cas où…

Boumbounalhe

Dens las anades 1930, l’Andréa qu’anèbe a l’escole. A la soue familhe, métayès, lous sos n’ous escahouèben pas lous dits. Labets, ray é sos ne counéchèn pas lous boumboums sounque coan la tante de Bourdèous é biénè ha bisite.

En dequesti, lous sos ne hésèn pas reyte. Que pourtèbe soubén caoucarré entaous nébouts : souliès, pélhots, yocs croumpats aou marcat de las pus. Et tabegn caouques douçous : gatos secs, pétites bilhes de chocolat. Que pourtèbe tout cop mantues boètes dequéres pastilhes Pulmol entaou gran pay, malaou. L’omi de coan en coan que hésè gousta u pastilhe aous maynadyes mé biste que coutchèbe la boète enta nou pas qu’én lou panin.

Sabet coum soun lous coches, oh, é caouque gran tabegn, ne troben pas lou boun gous qu’aou segoun. Se ne n’y a pas qu’un que damoure un regret.

A l’escole qu’y abè mey d’escouliès praoubes que dous aouts . Aquets ne manquèben pas d’arré, broys pelhots, souliès mélèou qu’esclops é gourmandères dens las potches.

L’Andréa qu’abè la soue place a cantè d’ue dequéres mamisèles plan badudes. En ço que lou régén espliquèbe lou soun cours, que minjèbe bouboum é reglisses négues sustout, chèns yamey ofrin un, souque un, à la bésie de taoule. Qu’ou hésè margagnes e qu’es mascagnèbe mélèou.

Labets l’Andréa un tchic esbéride qu’es pénsa de que l’anèbe ha passa aquet erzec de minja réglisses a tout pip pap. Ere, générouse, qu’en pourtéré é qu’én l’ofriré.

En effèt, a sou case que hésèn l’eslébatye de lèbes. Que triga caguilhes de las mey séques é que las roubi de tout bord dap ciratye négue. Que démanda ue boète boeyte de pulmol au gran pay enta las pastilhes de la soue fabricatioun.

Lou léndouman, qu’es hésou un plasé d’ofri « pastilhes pulmol » a la bésie de taoule. Aqueste, gourmandasse, qu’es serbi chén berougne. Que crousca tout én ha u grimaouche. E l’Andréa dou dise, prén ue gnaoute , que troubéras mey lous gous. Aou cap d’ue paouse, la gourmande qu’abou maou a l’estoumac é que dibou dise aou régen de que n’es séntibe pas plan, é que sourti. Lou régen que boulou sabé ço qu’es passèbe. Que bedou la boète de pastilhes, que la senti é que coumprénou qu’ère ue coulhounade.

Bien solide l’Andréa qu’estou punide mé coum disou perqué abè heyt aquére margagne, lou régén qu’es serbi de la heyte enta ha ue morale dessus lou partadye é las conséquénces dou trop de boumbounalhe sus la santat. La damisèle ne minja pas mey reglisses a l’escole.

Caouques anades mey tart, alhou, ue gouyatote n’abè pas yamey minjat boumboums tapaouc, ni même trop bis.

Coan é hésè la cansoun a sa may pramoun qu’aouré boulut qu’én lou croumpessi, aquesti qu’ou respounè que ne n’abè pas besougn. Que minjèbe a la soue hamie e que preférèbe méte lous sos enta croumpa un tros de car mélèou que croumpa boumbounalhe. Labets, la Rosalie que s’en passèbe dap do. Bertat que sa may qu’ère bone cousinère. Que sabè ha tabegn hort de garfous.

Toutun, las amigues, éres, qu’abèn chance. A soue case qu’en lous croumpèben é dounc que sabèn ço qu’ère é qu’en minjèben. Mé yamey a l’escole. Sounque a case. Labets la Rosalie nous abè pas bis tapaouc. Toutun, aquére embeye qu’ère horte dens lous soun co.

Un yourn oun n’y abè pas escole, la may de la Rosalie que la decha souléte enta ana ayuda u amigue a ha la cousine entaous coupurs de touyes.

La maynade qu’es passéyèbe per dehore. Qu’espia decap a la carrère. Que bedou caouques rounds negues per terre, que sémblèben esta réglisse.

Oh, s’es disou, oèy qué un yourn de chance enta you. Mama n’e pas aqui é caouqu’un que s’a perdut boumboums sur la carrère. Que baou amassan é minjan. Mama n’at saoura pas.

En efèt, qu’en minja un permè. N’y trouba pas gran gous. Labets qu’en minja un gnaout. N’ère pas ni fort boun ni trop méchan. Qu’ère counténte. Prun cop qu’abè goustat boumboums, réglisses.

Aou cap d’u paouse, la soue may que tourna. Que bedou que la Rosalie qu’abè négue aoutour dous pots. Qu’ou démanda ço qu’abè minjat de négue ou se s’ère pintrade lous pots dap souye.

La Rosalie, toute argagnade qu’ou disou :

« ni l’un, ni l’aout. Qu’ey minjat boumbouns de réglisse ! Caouqu’un quén a perdut dessus la carrère, labets qu’en ey amassat. N’ères pas aci enta défende m’ec, qu’én ey proufitat »».

La mama que lheba lous bras aou cèou :

« N’é pas bertat de qu’as près caguilhes d’aoulhe per réglisse. Un aoulhè que passat dedore aqueste matin dap un troupet.

Bet laba la bouque é lous pots é que pots routya !

S’es malaoude douman que saouram de ço que ! »

E bé nou, la Rosalie n’estou pas malaoude. E que badude prou grane ta un gouyate. Belhèou que aquets boumboum pas trop cas é l’an serbit d’engrech.

GHT

Et en français, ça donne:

Sucreries

Dans les années 1930, Andréa allait à l’école. Sa famille, des métayers, ne roulait pas sur l’or. Alors, frères et sœurs ne connaissaient les bombons que lorsque leur tante de Bordeaux venait en visite.

Elle, elle ne manquait pas d’argent. Elle portait souvent quelque chose pour ses neveux : des chaussures, des vêtements, des jeux parfois, achetés au marché aux puces. E aussi quelques douceurs : des gâteaux secs, des petites billes de chocolat. Elle portait chaque fois plusieurs boîtes de pastilles Pulmoll pour le grand père malade. L’homme, de temps en temps faisait goûter une pastille aux enfants, mais il cachait vite la boîte pour qu’ils ne lui en volent pas.

Vous savez comment sont les enfants, oh, et quelques adultes aussi. Ils ne trouvent pas le bon goût au premier bonbon. Il leur en faut un second. S’il n’y en a qu’un, ils restent sur leur faim.

A l’école, il y avait plus d’écoliers pauvres que des autres. Ceux-là qui ne manquaient de rien, ni de beaux vêtements, ni de souliers plutôt que des sabots, et des gourmandises dans les poches.

Andréa était placée à côté d’une de ces demoiselles bien nées. Pendant que l’instituteur expliquait le cours, elle mangeait des bonbons et des réglisses noires surtout, sans jamais en offrir un à sa voisine de table. Elle la narguait et se moquait d’elle plutôt.

Alors, Andréa, un peu dégourdie, pensa qu’elle allait lui faire passer cette habitude de manger des réglisses tout le temps. Elle, généreuse, elle en porterait et lui en offrirait.

En effet, chez elle, on faisait l’élevage des lapins. Elle tria quelques crottes bien sèches et les frotta avec du cirage noir. Elle demanda une boîte vide de pastilles à son grand-père pour y mettre les pastilles de sa fabrication.

Le lendemain, elle se fit un plaisir d’offrir des pastilles pulmoll a sa voisine de table. Celle-ci, gourmandasse, se servit sans gêne. Elle croqua en faisant une grimace. Et Andréa lui dit :

« Prends en une autre, tu trouveras mieux le goût. »

Au bout d’un moment la gourmande eut mal à l’estomac. Elle demanda l’autorisation de sortir car elle ne se sentait pas bien. Le maître voulut savoir ce qui se passait. Voyant la boîte, il la sentit et comprit qu’il s’agissait d’une blague.

Bien sûr, Andréa fut punie mais raconta pourquoi elle avait fait cette feinte à sa voisine. L’instituteur en profita pour faire une morale sur le partage et les conséquences de l’abus de sucre pour la santé.

La demoiselle n’a plus rapporté de bonbons à l’école.

Quelques années plus tard, ailleurs, une fillette n’avait jamais mangé de bonbons, ni même vu d’ailleurs. Quand elle faisait la sérénade à sa mère parce qu’elle aurait voulu qu’elle lui en achète, celle-ci lui répondait qu’elle n’en avait pas besoin. Elle mangeait à sa faim et elle préférait dépenser ses sous pour acheter de la viande que pour des sucreries. Alors Rosalie s’en passait avec envie. C’est vrai que sa mère était fine cuisinière. Elle savait aussi faire des mets et des desserts.

Pourtant les amies, elles, avaient de la chance. Chez elles on leur en achetait et par conséquent elles les connaissaient et elles en mangeaient. Mais jamais à l’école. Seulement chez elles. Alors Rosalie ne les avait pas vu non plus. Toutefois cette envie était forte en elle.

Un jour où il n’y avait pas école, sa mère laissa Rosalie seule pour aller aider une amie à faire la cuisine pour des faucheurs d’ajoncs.

La fillette se promenait dehors. Elle regardait vers la route. Elle vit quelques ronds noirs par terre, cela ressemblait à de la réglisse.

Oh, se dit-elle, aujourd’hui est un jour de chance pour moi. Maman n’est pas là et quelqu’un a perdu des bonbons sur la route. Je vais en ramasser et en manger. Maman ne la saura pas.

En effet, elle mangea un premier. Elle ne lui trouva pas beaucoup de goût. Alors elle en mangea un autre. Il n’était ni très bon ni trop mauvais. Elle était contente ; pour une fois elle avait goûté des bonbons, des réglisses.

Au bout d’un moment, sa mère rentra ; elle vit que Rosalie avait du noir autour de la bouche ; elle lui demanda ce qu’elle avait mangé de noir ou si elle s’était maquillé les lèvres avec de la suie.

Rosalie, vindicative, lui dit :

« Ni l’un ni l’autre. J’ai mangé des bonbons de réglisse ; quelqu’un en a perdu sur la route, je les ai ramassés. Tu n’étais pas là pour m’en empêcher alors j’en ai profité ».

La maman leva les bras au ciel :

« Ce n’est pas vrai que tu as confondu les crottins de brebis avec de la réglisse ! un berger est passé ce matin de bonne heure avec son troupeau.

Va te laver la bouche et les lèvres. Et tu peux frotter.

Si tu es malade demain, nous saurons pourquoi ! »

Eh bien, non, Rosalie ne fut pas malade. Et elle a une jolie taille pour une jeune fille. Peut-être que ces bonbons, pas très chers, lui ont servi d’engrais.

GHT

Vidéos

Michel Marsan, confiné mais très productif nous a adressé également quelques petites vidéos qu’il avait tournées lors de la dernière récréation Gasconne:

Vidéo

Maëlis nous a contactés également avec ce message: « Voici une vidéo qui met le moral »

  https://www.facebook.com/andre.lamy/videos/10221095422273610/

Photos

Juste pour le plaisir, quelques images de Christian depuis un confinement « privilégié ».

Messages

Un petit message de Sylvain, responsable de l’atelier « Echecs »:

Pour ma part, comme je l’ai expliqué à nos membres par texto et sur notre page facebook, j’ai dématérialisé le club en créant un club virtuel sur le site www.chess.com. Chacun peut s’inscrire, c’est gratuit, et rejoindre le club « Le Fou chalossais » où il peut voir quel autre membre est connecté et disponible au même moment et lui proposer de jouer des parties en ligne.https://www.chess.com/club/le-fou-chalossais
Voilà, bon courage à tous

Vidéos

Paul nous propose un petit clin d’œil à Graeme Allwright qui nous a quittés récemment.

Poésie

Adressées par Hélène et Christian Marsan des éditions de la Crypte pour un peu de douceur:

Douceur,

Je dis : douceur

Je dis : douceur des mots

Quand tu rentres le soir du travail harassant

Et que des mots t’accueillent Qui te donnent du temps.

Car on tue dans le monde

Et tout massacre nous vieillit.

Je dis : douceur,

Pensant aussi

À des feuilles en voie de sortir du bourgeon,

À des cieux, à de l’eau dans les journées d’été,

À des poignées de main.

Je dis : douceur, pensant aux heures d’amitié,

À ces moments qui disent

Le temps de la douceur venant pour tout de bon,

Cet air tout neuf,

Qui pour durer s’installera.

Guillevic, On n’aime guère que la paix

Espagnol

Quelques exercices proposés par Nadège responsable de l’atelier « Espagnol ».

Les corrigés suivront…

VOLAR DE ÁLVARO SOLER

1. Escuchar la canción:

2. ¿Conoces el exitoso artista español Álvaro Soler? Busca en Internet y responde a las preguntas con la información correcta

¿ Qué edad tiene?

¿ Cuál es la fecha de su cumpleaños?

¿ De dónde es?
¿ Cuál es su nacionalidad?
¿ Cuál es la nacionalidad de su padre?

¿ Cómo se llama su hermana?

¿ Cuántos hermanos tiene?

3. Escucha la canción otra vez y elige la respuesta correcta.

Hoy me [despierto / me levanto] sin pensar 
voy a dejarlo [todo / un poco] y luego yo 
pongo [la mano / la radio] en el aire, echo a volar 

sin complicarme [la mía /la vida] a disfrutar y yo
yo [puedo /quiero] más, [puedo /quiero] más
es como [puedo / quiero] ser 
nada más, nada más
ni un [minuto/ un segundo] que perder.

4. Escucha otra vez la canción y completa los huecos (trous) con la palabra que oyes (écoute).
Dejalo malo, para de …………………………………………
en que podría…………………………………… sido
y ……………………………………………. ya a ver que el
futuro está llamando a tu …………………………………………
así que aprovecha, haz como……………………. y di
yo………………………..……….. más, …………………………………..más
es como………………………………ser
nada más, nada más
ni un ……………………………………que perder.

5. Escucha otra vez la canción. Pon en orden los versos de la última copla del estribillo (refrain).

Quiero más, quiero más 

Desenfocado ya 
y ver como las casas quedan atrás

ni un minuto que perder 

los árboles nos pasan alrededor

6. Estos verbos aparecen en la canción. ¿ Puedes traducirlos en francés?

Levantarse: Volar: Querer: Sentir: Disfrutar: Saber: Pintar: Ir: Perder: Pensar: Cantar:

Escribe 4 frases con estos verbos:

7. Muchos de los verbos de la canción aparecen en la primera persone del presente del indicativo (vivo, estudio, almuerzo).
Completa los siguientes verbos en esta forma (la primera persona) y CUIDADO (
attention!) con los que son irregulares ( diphtongue et autres, je vous les indique en bleu)

Levantarse: Perder: Disfrutar: Saber: Parar: Volar: Querer: Dejar: Ir: Complicarse: Pasar: